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1.
European journal of public health ; 32(Suppl 3), 2022.
Article in English | EuropePMC | ID: covidwho-2102817

ABSTRACT

Background The COVID-19 pandemic highlighted the significance of vaccination for older adults (OA), however, more health benefits could be gained with vaccination against influenza, pneumococcal disease, herpes zoster and tetanus as their uptake remains rather low. As healthcare professionals (HCP) play an important role in the vaccination decision making of OA, this study identifies obstacles in vaccination communication between HCP and OA. Methods 80 in-depth structured interviews have been conducted with HCPs in Hungary (HU), Italy (IT), the Netherlands (NL) and France (FR). Participants were general practitioners, medical specialists, public health physicians, occupational physicians, pharmacists, geriatricians, specialists elderly care and nurses. The interview included questions on HCPs’ perceptions regarding information provision to OA on vaccines. Data were analyzed cross-country, using thematic analysis. Results Preliminary results reveal that a factor hindering HCPs to initiate conversations with OA on vaccines was lack of time (FR, IT, HU, NL). In hospitals this was often due to (acute) clinical problems taking precedence over discussing vaccines (IT, NL). In ambulatory settings the high number of patients waiting to be seen prevented discussing vaccines with OA (HU). Moreover, HCPs sometimes forgot to discuss vaccines with OA (NL, HU, IT). Patient factors hindering the conversation of HCPs on OA vaccines were a negative attitude (IT, HU) and lack of understanding the information provided (IT, HU). Also, misinformation on vaccines (FR, HU), as well as anti-vax beliefs from patients (NL) or their relatives (FR, IT) hampered the conversation on vaccines. HCPs mentioned their need to learn communication skills to convince OA on vaccines (FR, IT, HU). Conclusions HCPs encounter various obstacles in communicating with OA about vaccines. Lack of time and not recognizing the opportunity to discuss vaccines are important barriers for initiating vaccine conversations. Key messages • Providing HCPs with communication strategies is important to support HCPs in discussing vaccines with OA. • Reminder systems are important to help HCPs remember address vaccination.

2.
Topics in Antiviral Medicine ; 30(1 SUPPL):174, 2022.
Article in English | EMBASE | ID: covidwho-1880519

ABSTRACT

Background: Despite several clinical studies, the antiviral efficacy of remdesivir in COVID-19 hospitalized patients remains controversial. Methods: We analyzed nasopharyngeal normalized viral loads collected in the 29 days following randomization from 665 hospitalized patients included in the DisCoVeRy trial, allocated to either standard of care (SoC, N=329) or SoC + remdesivir for 10 days (N=336). We used a mathematical model to reconstruct viral kinetic profiles and estimate the antiviral efficacy of remdesivir in reducing viral production. To identify factors associated with viral kinetics, additional analyses were conducted stratified either on time of treatment initiation (≤ or > 7 days since symptom onset) or viral load at randomization (< or ≥ 3.5 log10 copies/104 cells). Results: In our model, remdesivir reduced viral production by 2-fold on average (95%CI: 1.5-3.2). Using the estimated parameter of the model, simulations predict that remdesivir reduces time to viral clearance by 0.7 day compared to SoC, with large inter-individual variabilities (Inter-Quartile Range, IQR: 0.0-1.3 days). Exploratory analyses suggest that remdesivir had a larger impact on patients with a high viral load at randomization, reducing viral production by 5-fold on average (95%CI: 2.8-25), leading to a predicted median reduction in the time to viral clearance of 2.4 days (IQR: 0.9-4.5 days). Conclusion: Our model shows that remdesivir reduces viral production from infected cells by a factor 2, leading to a median reduction of 0.7 days in the time to viral clearance compared to SoC. The efficacy was larger in patients with high level of viral load at treatment initiation.

3.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S126, 2022.
Article in English | ScienceDirect | ID: covidwho-1867581

ABSTRACT

Introduction Les difficultés de recrutement sont fréquentes pour les essais vaccinaux en général. Hors, la plateforme des volontaires aux essais vaccinaux contre le COVID-19 du COVIREIVAC a été un succès avec 56 101 inscrits. Notre objectif était d'évaluer les intentions de participation à un essai clinique vaccinal hors COVID-19 chez les inscrits sur la plateforme et d'identifier les facteurs associés. Matériels et méthodes Enquête transversale proposée aux inscrits sur la plateforme entre le 07 décembre 2021 et 10 février 2022. Comparaison des caractéristiques démographiques, des attitudes vis-à-vis de la vaccination (évaluée par l'échelle 5C), des motivations pour l'inscription à la plateforme entre les volontaires prêts à participer à un essai vaccinal hors COVID et ceux ne souhaitant pas participer à un essai clinique vaccinal hors COVID. Un modèle de régression logistique a été construit en prenant en compte le genre, le niveau d'études, les attitudes vis-à-vis de la vaccination, et les motivations à s'inscrire sur la plateforme. Résultats Parmi les volontaires de la plateforme, 4056 (7.2 %) ont répondu à cette enquête, et parmi eux, 381 (9,4 %) ont effectivement participé à une étude d'un vaccin COVID-19. Parmi les répondants, 2976 (73,4 %) se disent prêts à participer à des essais vaccinaux hors COVID, L'âge n'influençait pas le souhait de participer à d'autres essais vaccinaux. Les hommes étaient plus enclins à participer à d'autres essais que les femmes avec OR ajusté (ORa) = 1,5 (IC 95 % 1,29-1,8). . Les volontaires inscrits après le 1er Janvier 2021 étaient moins enclins à considérer la participation à des essais vaccinaux hors COVID avec un ORa à 0,73 (0,64-0,83) que ceux inscrits avant le démarrage de la campagne vaccinale en France. Les volontaires déclarant les 3 motivations suivantes pour l'inscription à la plateforme étaient plus enclins à participer à des essais hors COVID que les participants ne retenant pas ces motivations : Faire une expérience personnelle de la recherche clinique ORa= 2.26 (IC 95 % 1,87-2,7, p<0.005)-, avoir une indemnisation financière -ORa=1,99 (IC 95 % 1,42-2,78, p<0.005)- et Protéger les autres -ORa=1.27 (IC 95 % 1-1,61, p=0.05)-. Alors que 394 répondants (9,7 %) déclaraient ne pas être vaccinés contre le COVID-19, le fait d'être vacciné était associé à la volonté ultérieure de participer à un essai vaccinal hors COVID avec un ORa 3,4 (IC 95 % 2,47-4,67, p<0.005). La confiance envers les vaccins était aussi significativement associée à la volonté de participer à des essais cliniques vaccinaux hors COVID avec un ORa 1,2 (1,14-1,28) par point supplémentaire de confiance. Conclusion Une majorité des inscrits sur la plateforme des essais vaccinaux contre le COVID-19 serait prête à participer à des essais vaccinaux hors COVID-19. La confiance envers les vaccins, et les institutions, les attitudes vis-à-vis de la vaccination sont des éléments clés pour mobiliser des volontaires aux essais vaccinaux. Aucun lien d'intérêt

4.
Médecine et Maladies Infectieuses Formation ; 1(2, Supplement):S60, 2022.
Article in French | ScienceDirect | ID: covidwho-1867541

ABSTRACT

Introduction Les difficultés de recrutement de volontaires sains pour les essais vaccinaux représentent un frein aux inclusions. Malgré cela, la plateforme nationale française des volontaires aux essais vaccinaux COVID-19 compte, en février 2022, 56 101 inscrits. Les motivations à participer pourraient être différentes en contexte pandémique. Matériels et méthodes Enquête transversale proposée aux inscrits sur la plateforme entre le 07/12/2021 et le 10/02/2022. L'objectif est de décrire leurs motivations, attitudes vis-à-vis de la vaccination avec le score 5C (mesure de la confiance, complaisance, contraintes, calcul, responsabilité collective pour la vaccination par échelle de Lickert sur 7) en général et les facteurs influençant leur décision de participer à un essai vaccinal COVID-19. Résultats Au total, 4056 inscrits (7,2 %, 2458 hommes, 1598 femmes) ont répondu à l'enquête. Le taux de réponse variait en fonction de la période d'inscription à la plateforme, de 6 % pour les inscrits avant le 15 mai 2021, à 28,9 % pour les inscrits après (p<0.005). Parmi eux, 381 (9,4 %) avaient été effectivement recrutés dans un essai vaccinal COVID 19. Au moment de l'enquête, 3656 inscrits déclaraient avoir été vaccinés contre le COVID-19, soit un taux de couverture vaccinale de 90,6 %, de 53,8 % chez les inscrits après le 15/05/2021 à 99,3 et 100 % chez les inscrits entre le 01/01/2021 et le 15/05/2021 avant le 01/01/2021. Le niveau de confiance envers la vaccination en général était élevé 5,8/7 ( ± 1,4), le niveau de complaisance vis-à-vis des maladies prévenues par la vaccination était faible à 1,9/7 ( ± 1,6). En dépit de la disponibilité des vaccins en France, 97,3 % jugeaient que les essais cliniques vaccinaux COVID-19 devaient continuer. Les 3 motivations les plus fréquemment rapportées étaient de participer à l'effort collectif (3608, 89 %), favoriser la sortie de crise (3439, 84,8 %), et protéger les autres (3223, 79,5 %). Le taux de couverture vaccinale contre la grippe des inscrits en 2020 s'élevait à 47,8 %. Les facteurs influençant la décision finale de participer ou non à un essai les plus fréquemment rapportés étaient : la lourdeur du suivi (150, 37,1 %), le laboratoire fabricant le vaccin (1355, 33,3 %) et l'avis de son médecin traitant ou d'un professionnel de santé (1024, 25,4 %). L'avis des proches n'impactait la décision de participer à un essai que pour 381 (9,4 %) répondants. Le choix de la plateforme vaccinale était un facteur influençant la décision de 809 (19,9 %) des répondants variant de 12 % chez les inscrits avant le 01/01/2021 à 48,5 % des inscrits depuis le 15 mai 2021 (p<0,005). Conclusion Début 2022, les inscrits sur la plateforme jugent que les essais cliniques doivent se poursuivre. Les motivations « altruistes » sont au premier plan des motivations à l'inscription sur la plateforme notamment chez les volontaires inscrits très précocement. La lourdeur du suivi lié à l'essai est un élément de la prise de décision pour participer à un essai. Aucun lien d'intérêt

5.
Exercer-La Revue Francophone De Medecine Generale ; - (169):26-31, 2021.
Article in English | Web of Science | ID: covidwho-1249981

ABSTRACT

The public has many questions about vaccines against COVID-19. Informing general practitioners and other vaccinators provides health care users with clear and reliable information to support a shared decision. These professionals are the defence against vaccine hesitation in the population, but they can be contaminated by doubt if they do not have solid arguments to answer the questions of health care users.

6.
J Hosp Infect ; 108: 168-173, 2021 Feb.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-947281

ABSTRACT

BACKGROUND: Healthcare workers (HCWs) are at the frontline of the COVID-19 pandemic and identified as a priority target group for COVID-19 vaccines. We aimed to determine COVID-19 vaccine acceptance rate in HCWs in France. METHODS: We conducted an anonymous survey from 26th March to 2nd July 2020. The primary endpoint was the intention to get vaccinated against COVID-19 if a vaccine was available. RESULTS: Two-thousand and forty-seven HCWs answered the survey; women accounted for 74% of respondents. Among respondents, 1.554 (76.9%, 95% confidence interval 75.1-78.9) would accept a COVID-19 vaccine. Older age, male gender, fear about COVID-19, individual perceived risk and flu vaccination during previous season were associated with hypothetical COVID-19 vaccine acceptance. Nurses and assistant nurses were less prone to accept vaccination against COVID-19 than physicians. Vaccine hesitancy was associated with a decrease in COVID-19 vaccine acceptance. Flu vaccine rate was 57.3% during the previous season, and 54.6% of the respondents had the intention to get a flu vaccine during the next season. CONCLUSIONS: Intention to get vaccinated against COVID-19 reached 75% in HCWs with discrepancies between occupational categories. COVID-19 pandemic had no positive effect on flu vaccine acceptance rate.


Subject(s)
COVID-19 Vaccines/supply & distribution , COVID-19/prevention & control , Health Personnel/psychology , Patient Acceptance of Health Care/psychology , Vaccination/statistics & numerical data , Adult , Aged , Attitude of Health Personnel , COVID-19/diagnosis , COVID-19/epidemiology , COVID-19/virology , Cross-Sectional Studies , Female , France/epidemiology , Health Personnel/statistics & numerical data , Humans , Influenza Vaccines , Intention , Male , Middle Aged , Nurses/psychology , Nurses/statistics & numerical data , Physicians/psychology , Physicians/statistics & numerical data , SARS-CoV-2/genetics , SARS-CoV-2/immunology , Surveys and Questionnaires
7.
Infect Dis Now ; 51(1): 71-76, 2021 02.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-837298

ABSTRACT

OBJECTIVES: Our aim is to compare the course of the disease between healthcare workers (HCWs) and non-HCWs suffering from covid-19 and eligible for outpatient management. METHODS: Single-center prospective cohort of outpatients with covid-19, diagnosed between the 10th March and the 2nd April, 2020 with a daily collection of symptoms by an on-line auto-questionnaire. RESULTS: A total of 186 patients were included (median age, 41 years [interquartile range, 19-78 years]; 74.2% female), of whom 132 (71%) were HCWs. The median follow-up after symptom onset was 14 (min 4-max 24) days. HCWs were significantly younger than non-HCWs (median age 40.3 years vs. 47.2 years [P<0.005]), and 81.8% were women. Four patients (2.2%) were hospitalized including one HCW. The median time to recovery was 9 days after symptom onset (95% CI 8-11) in the global population and respectively 8 (95% CI 8-9) and 13 (95% CI 11-15) days in HCWs and in non-HCWs (P<0.005). After adjusting for age, co-morbidities, and gender, the instantaneous risk ratio for symptom absence in HCWs was 1.76 compared with non-HCWs (95% CI [1.16-2.67], P=0.037). CONCLUSION: HCWs suffering from covid-19 had favorable outcomes and had a shorter time to recovery than non HCWs.


Subject(s)
COVID-19/epidemiology , Health Personnel/statistics & numerical data , Outpatients/statistics & numerical data , Symptom Assessment , Adult , Aged , Cohort Studies , Female , Humans , Kaplan-Meier Estimate , Male , Middle Aged , Prospective Studies , Recovery of Function , SARS-CoV-2 , Surveys and Questionnaires
8.
Medecine et Maladies Infectieuses ; 50 (6 Supplement):S97, 2020.
Article in French | EMBASE | ID: covidwho-824362

ABSTRACT

Declaration de liens d'interets: Les auteurs declarent ne pas avoir de liens d'interets. Copyright © 2020

9.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S96-S97, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726755

ABSTRACT

Introduction Le COVID-19 a touché plus de 30 000 professionnels dans les établissements de santé français. Une dizaine de candidats vaccins sont au stade de développement clinique. La vaccination des soignants présenterait l’intérêt de les protéger, de protéger leur entourage et leurs patients. L’objectif de notre étude est d’évaluer l’intention de se faire vacciner des professionnels de santé en fonction de leur catégorie. Matériels et méthodes Réalisation d’autoquestionnaire en ligne et en version papier, diffusé sur les réseaux sociaux, le site internet de l’établissement, et au centre de prélèvement COVID-19 de l’établissement du 26 mars 2020 au premier juin. Le critère principal de jugement est l’intention de se faire vacciner contre le COVID-19 si un vaccin existait. Résultats Deux mille quarante-sept professionnels de santé ont répondu aux questionnaires : 431 médecins (21,1 %), 501 pharmaciens (24,5 %), 371 infirmiers (IDE) (18,1 %), 218 aides-soignants (AS) (10,6 %), 37 sages-femmes (SF) (1,8 %), 24 kinésithérapeutes (MKDE) (1,2 %), 465 autres professionnels de santé (22,7 %). Parmi eux 1515 étaient des femmes (74 %), 465 (22,7 %) étaient âgés de moins de 30 ans, 969 de 30 à 49 ans (47,3 %), 549 de 50 à 65 ans (26,8 %), et 45 de plus de 65 ans (3,1 %). Cinq cent trente et un professionnels (25,9 %) avaient des critères d’hésitation vaccinale. Parmi ces professionnels de santé, 1574 (76,9 %) seraient prêts à se faire vacciner si un vaccin était disponible immédiatement. Le pourcentage de professionnels avec l’intention de se faire vacciner contre le COVID-19 varie significativement selon la catégorie : 95,8 % chez les kinésithérapeutes, 92,1 % chez les médecins, 88,8 % chez les pharmaciens, 70,3 % chez les SF, 67,1 % chez les autres professions de santé, 64,7 % chez les IDE et 60,1 % chez les AS, et chez les autres professionnels de santé (p<0,005). Les facteurs associés avec l’intention de se faire vacciner sont le genre masculin, avoir peur du COVID, se percevoir à risque d’être infecté avec des odds ratio (OR) respectifs de 2,21 (1,69–2,90), 2,03 (1,58–2,61) et 2,09 (1,70–2,57). En comparaison avec les moins de 30 ans, les 50–65 ans, et les plus de 65 ans étaient nettement plus enclins à se faire vacciner avec des OR respectifs de 2,27 (1,68–3,07), et de 3,45 (1,53–7,77). En revanche, l’hésitation vaccinale était négativement associée avec l’intention de se faire vacciner avec un OR de 0,35 (0,27–0,44). En analyse multivariée (après ajustement sur l’âge, le genre, l’hésitation vaccinale, la peur et la perception du risque d’infection), en référence aux médecins, les IDE, AS, SF et autres professionnels de santé étaient moins enclins à se faire vacciner contre le COVID-19 si un vaccin était disponible avec des OR respectifs de 0,42 (0,34–0,53), 0,60 (0,51–0,72), 0,72 (0,58–0,89), p<0,005. Conclusion L’intention de se faire vacciner contre le COVID-19 chez les professionnels de santé varie en fonction de la catégorie et ce indépendamment de l’âge, du genre, de l’hésitation vaccinale, de la peur du COVID-19 et de la perception du risque d’infection. Il est crucial d’explorer les raisons de ces différences pour permettre de favoriser l’acceptation d’un éventuel vaccin chez les professionnels, population qu’il est essentiel de protéger et afin de ne pas se retrouver dans la situation de la grippe.

10.
Médecine et Maladies Infectieuses ; 50(6, Supplement):S60-S61, 2020.
Article | WHO COVID | ID: covidwho-726695

ABSTRACT

Introduction Une grande partie des connaissances en cours concernant la COVID-19 est basée sur les données des patients hospitalisés. Notre objectif est de décrire l’évolution au jour le jour de la COVID-19 dans les cas admissibles à une prise en charge ambulatoire. Matériels et méthodes Cohorte prospective monocentrique de patients présentant une infection par le SARS-CoV-2 confirmée virologiquement et présentant des symptômes modérés, admissibles à une prise en charge ambulatoire, entre le 10 mars et le 2 avril 2020. Les symptômes quotidiens ont été recueillis au moyen d’un auto-questionnaire en ligne. Nous avons considéré qu’un patient était guéri lorsqu’aucun des trois symptômes principaux (fièvre, dyspnée et douleur thoracique) n’était signalé après les derniers symptômes connus via l’application en ligne. Résultats Un total de 186 patients ont été inclus (âge médian, 41 ans [intervalle interquartile, 19–78 ans] ;74,2 % de femmes), dont 132 (71 %) étaient des professionnels de santé. Treize patients (7 %) souffraient d’hypertension artérielle (la comorbidité la plus courante) et le suivi médian après l’apparition des symptômes était de 14jours (min 4–max 24). Les professionnels de santé étaient significativement plus jeunes que les autres (âge médian de 40,3 ans contre 47,2 ans [p<0,005]), et 81,8 % étaient des femmes. Quatre patients (2,2 %) ont été hospitalisés, dont un professionnel de santé. Le délai médian de guérison était de 9jours après l’apparition des symptômes (IC95 % : 8–11) dans notre population globale et de 8jours (IC95 % : 8–9) et 13jours (IC95 % : 11–15) chez les professionnels de santé et les non-professionnels de santé (p<0,005), respectivement. Après ajustement sur l’âge, le sexe, les comorbidités et le seuil de détection de la PCR SARS-CoV-2, le rapport de risque instantané pour l’absence de symptômes chez les professionnels de santé était de 1,76 par rapport aux non-professionnels de santé (IC95 % [1,16–2,67], p=0,037). Conclusion La grande majorité de cette cohorte de personnes atteintes d’une infection par la COVID-19 a guéri spontanément. Les professionnels de santé souffrant de la COVID-19 ont eu des résultats favorables et ont eu un temps de récupération plus court que les non-professionnels de santé. Des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre ces différences.

11.
J Hosp Infect ; 106(3): 610-612, 2020 Nov.
Article in English | MEDLINE | ID: covidwho-695672

ABSTRACT

This article reports the observed rate of infection with severe acute respiratory syndrome coronavirus-2 in healthcare workers (HCWs) who worked on wards dedicated to care of patients with coronavirus disease 2019 (COVID-19) compared with HCWs who worked on non-COVID-19 wards. The infection rate was significantly higher among HCWs who worked on non-COVID-19 wards (odds ratio 2.3, P=0.005), illustrating the need to strengthen social distancing measures and training.


Subject(s)
Coronavirus Infections/prevention & control , Coronavirus Infections/transmission , Health Personnel/education , Pandemics/prevention & control , Pneumonia, Viral/prevention & control , Pneumonia, Viral/transmission , Preventive Medicine/education , Preventive Medicine/standards , Psychological Distance , Adult , Betacoronavirus , COVID-19 , Female , Humans , Male , Middle Aged , Occupational Exposure/prevention & control , Risk Factors , SARS-CoV-2
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